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Comment traverser au mieux la crise économique 2020 ?

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Cette rentrée économique 2020 est pour le moins plutôt morose. Impossible d’écouter ou de lire un média, sans être assailli de mauvaises nouvelles. Licenciements en nombre, deuxième vague de la Covid-19, une récession pire qu’en 1929… Tout semble aller de mal en pis. Alors, dans ce climat anxiogène, comment faire pour traverser au mieux cette crise économique 2020 ?

La peur n’évitera ni la crise économique ni la Covid-19

Cela peut sembler une banalité, mais il est bon parfois de se rappeler ces petites phrases pleines de bon sens, comme la peur n’évite pas le danger. Ce n’est pas en nous répétant tous les matins que tout va mal que nous mettons toutes les chances de notre côté pour nous en sortir au mieux. Il est nettement préférable d’adopter la meilleure stratégie de coping.

Chaque fois que nos émotions nous envahissent, nous perdons nos moyens. Comment réagir sainement si nous sommes persuadés que chaque jour qui vient va nous apporter encore son lot de calamités ?

La première chose à faire est de vous entourer de personnes plutôt optimistes. Elles auront un effet positif sur vous, car nous sommes tous sujets à nous aligner sur la manière de penser et d’agir de ceux qui nous entourent.

Une expérience qui vous convaincra… en tout cas, je l’espère !

À moins de posséder un don de voyance et de pouvoir prédire de quoi sera fait demain, je pense que vous serez tous d’accord avec moi : nul ne sait ce qui nous attend vraiment dans les semaines et les mois à venir.

Germaine de Montmollin s’est fortement intéressée à l’influence du groupe sur chacun de ses membres. En 1965, cette professeure de psychologie sociale et maître de conférence à l’Université de Paris V (René Descartes), décédée en mars dernier, a expérimenté les réactions des sujets à qui l’on pose une question à laquelle ils ne peuvent pas répondre avec certitude.

Elle a réuni 20 groupes composés de 5 personnes qui ne se connaissaient pas. Elle leur a présenté une plaquette sur laquelle étaient disposées 80 pastilles pendant 4 secondes. Puis elle leur a demandé combien de pastilles étaient présentes. Il leur était totalement impossible de les compter pendant un laps de temps aussi court. Les sujets devaient donc faire une approximation et rendre leur réponse par écrit. Ainsi, ils ne pouvaient pas s’influencer entre eux.

La psychologue présente ensuite les résultats à l’ensemble des 20 groupes réunis, puis elle leur demande de refaire une nouvelle estimation.

Résultat : les sujets qui avaient fait une estimation plus faible que les autres membres du groupe ont réestimé à la hausse ; ceux qui, au contraire, avaient donné un chiffre élevé ont fait une deuxième estimation nettement à la baisse. Quant à ceux qui avaient un résultat proche de la moyenne, ils ont redonné le même chiffre.

Que déduire de cette intéressante expérimentation ?

Nous sommes tous terriblement influençables dans un sens comme dans l’autre. Donc, si vous fréquentez des personnes qui prévoient des jours terribles avec une épidémie qui repart à la hausse de manière inexorable et des hôpitaux qui débordent de patients en réanimation, il y a de grandes chances que vous finissiez par penser comme eux.

Voilà le problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui. Certains médias, dont je tairai le nom, semblent prendre un certain intérêt à nous faire craindre le pire. Non contents de nous parler sans interruption de la Covid-19 et de ses ravages, ils y ajoutent à présent d’autres risques qui arrivent avec l’automne et l’hiver, à savoir la grippe et toutes les maladies respiratoires infectieuses.

Crise économique inéluctable ou avenir incertain ?

À présent, c’est à vous de décider.

Votre choix est binaire. Ou bien vous vous enfermez dans des pensées pessimistes et vous attendez que tout aille de plus en plus mal. Ou bien vous considérez que l’avenir est toujours incertain, mais que la fatalité n’existe pas.

Qu’ont fait vos parents et grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale ? Leur vie était en danger, la situation économique était catastrophique, le rationnement alimentaire les rendait plus vulnérables, l’impossibilité pour beaucoup d’entre eux de se chauffer pendant l’hiver, de se vêtir correctement les affaiblissait. Et pourtant, ceux qui croyaient que la lumière est toujours au bout du tunnel, aussi long soit ce dernier, se sont sortis de ces années de misère et se sont lancés dans la reconstruction d’un pays mis à sac. C’est ainsi que sont nées les 30 années glorieuses pendant lesquelles les Français ont vécu de merveilleux moments de prospérité.

Et si vous repensez à tous ceux qui ont été déportés parce qu’ils étaient juifs, communistes, homosexuels… Ceux qui ont réussi à en sortir vivants n’avaient jamais perdu l’espoir de jours meilleurs.

Alors, haut les coeurs, battez-vous pour que l’économie redémarre, respectez les consignes de distanciation physique, arrêtez de rechigner parce qu’on vous demande de porter un masque. Ce sont de mauvais mois à passer, mais cela n’a rien à voir avec ce qu’ont vécu les générations qui nous ont précédés. Et cela n’est rien par rapport à tous ceux dont on musèle la parole et qui sont bien obligés d’obéir sous peine de représailles.

Je vous souhaite à tous une belle entrée dans la saison automnale et surtout n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce que vous venez de lire. La discussion est toujours ouverte, car c’est ainsi et seulement ainsi que l’on progresse et que l’on apprécie de vivre en démocratie.

 

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